De l'obligation de prêter de l'argent à qui en a besoin

Mistvah positive 197 : l'obligation de prêter à son prochain

Par laquelle Il nous a enjoints de prêter au pauvre, pour alléger [le fardeau de la] pauvreté de ses épaules, et de faciliter [sa vie.] Cette mitsvah est plus forte et plus contraignante que le commandement général de « Tsédaqa » (« charité »). En effet, l'anxiété de celui dont on connaît la honte, et la disgrâce de devoir quémander n'est pas la même que celle de qui dissimule le fait qu'il a besoin de l'aide [d'autrui], et dont la pauvreté et la disgrâce ne sont pas révélées.

Et ce commandement est formulé par HaShem Yitbarakh dans le verset : « אִם-כֶּסֶף תַּלְוֶה אֶת-עַמִּי אֶת-הֶעָנִי עִמָּךְ - Si tu prêtes de l'argent à Mon peuple, au pauvre qui est avec toi. » (1) Et la Mékhilta s'exprime ainsi [à ce sujet] : « Chaque ''si'' (im) dans la Torah connote la condition [comme en français] sauf dans trois cas » (2) et c'est l'un d'entre eux. Ils ont ajouté : « אִם-כֶּסֶף - si de l'argent [tu prêteras], tu dis que c'est une obligation, mais peut-être est-ce une option? [C'est pourquoi] nous avons appris à lire : « certainement tu lui prêteras ! » C'est obligatoire, et non optionnel. » Et les lois afférant à cette mitsvah ont été enseignées au traité Kétouvot. (3)

Le Sefer haMitsvot est l'oeuvre du Rambam (Maïmonide, 1135-1204).

C'est une compilation des 613 mitsvot de la Torah.

1 Shemot - Exode 22,25

2 Mékhilta d'Rabbi Yishmael 20:22:1

3 V. Parashat Shoftim; Mishneh Torah, (Lois du créancier et du débiteur 1.)